Fort de la Motte Giron

Le fort de la Motte Giron a été construit entre juillet 1874 et octobre 1876. Il se situe sur le plateau de Bel Air, à l?ouest de Dijon. Cinq autres forts sont construits à Dijon : le fort de Hauteville, le fort de Varois, le fort de Beauregard à Fénay, le fort du Mont Afrique et le fort de Sennecey. Ses forts sont complétés par une redoute à Saint-Apollinaire et des poudrières, dont une rue d?Auxonne. L?ensemble constitue la ceinture fortifiée de la Ville de Dijon, conçue par le Général Seré de Rivières.

Le Fort de la Motte Giron est classé citadelle de commandement par le Général Charton pendant sa construction. L?armement est remanié en 1901 et désarmé fin 1915 en faveur du front de l?est (Verdun). A la fin de l?année 1915 un décret le transforme en lieu de détention pour les officiers prussiens capturés sur le front. Entre les deux guerres il devient lieu de stockage et de man?uvres. En 1940, les allemands le transforment en lieu de détention pour français. De 1945 à 1947 des officiers allemands y sont internés. Par la suite, il a servi de centre de transmission pour l?armée de l?air. Il est aliéné par une loi de 1954 mais il sert encore de centre de man?uvre pour le 27e régiment d?Infanterie.

Sur décision du conseil municipal, fort est racheté par la ville de Dijon en 2002.

Aujourd?hui une réflexion globale est menée pour, d?une part, restaurer et mettre en sécurité le site afin de l?ouvrir au public et, d?autre part, lui donner une réutilisation. En 2012 le dépôt lapidaire du musée archéologique de Dijon y sera installé et une partie du site sera ouverte aux visites.

La Fédération REMPART Bourgogne Franche-Comté, forte de trente-cinq ans d?expérience, a été sollicitée par la Ville de Dijon afin de mener des restaurations par chantiers de bénévoles. Elle s'occupe de la restauration/restitution des décors peints des casemates qui servaient de « chambrées » aux militaires. Ces décors étaient réalisés par eux-mêmes et chaque casemate avait une signification.