Bérénice G, Châtel-sur-Moselle, août 2017

Bérénice G, 19 ans, deuxième année d’école d’architecture de Paris-Belleville, Senlis.

Bonjour Bérénice.

Bonjour.

 

Est-ce que c’est ton premier chantier ?

Oui. Dans le cadre des mes études à l’école d’architecture de Paris-Belleville, je dois effectuer un stage de deux semaines. REMPART était une bonne solution : c’est sympa, on rencontre des jeunes et on découvre différents types de chantiers.

 

Comment as-tu connu REMPART ?

Des amis m’en ont parlé et j’ai beaucoup aimé le concept. J’ai testé et je suis contente !

 

Comment as-tu fait pour choisir ton chantier ?

J’ai regardé le site internet pour voir les chantiers disponibles fin août. Et puis j’ai regardé le stage qui me paraissait le plus intéressant. J’avais vraiment envie d’essayer la taille de pierre, ce n’est pas commun. Ce sont des techniques un peu médiévales que l’on ne connait pas trop…

 

Avais-tu déjà étudié ces techniques en théorie dans ton école ?

Non, on a étudié la Grèce, Rome…mais pas vraiment l’époque médiévale.

 

Ça a été l’occasion pour toi de passer à la pratique…

Oui, même si à l’école ont fait déjà pas mal de maquettes, etc. Mais là, on est sur le chantier.

 

Quelle a été ta première impression ? Avais-tu regardé des photos avant de venir?

Pas vraiment ! Le premier jour, on a rencontré les personnes avec lesquelles ont allait travailler. Il y avait vraiment une bonne ambiance. Le lendemain, on a eu une visite guidée du site, c’est intéressant de savoir où l’on travaille.

 

Le feeling avec les autres bénévoles est-il passé tout de suite ?

Il y a un certain nombre de bénévoles qui ont dix-sept ans, donc au début je me suis dit que ça allait peut-être être un peu bizarre. Mais en fait, on s’entend tous super bien !

 

Es-tu la seule étudiante en architecture ?

Il y a deux bénévoles marocaines qui sont à l’école d’architecture de Marrakech. C’est super intéressant de discuter avec elles. Dans leur école, elles n’étudient pas les mêmes choses que nous, à Paris. Sinon, certains bénévoles sont encore au lycée. Je m’entends aussi très bien avec les animateurs, Kévin et Lucie.

 

Tu pensais que vous seriez une quinzaine de bénévoles ou tu t’attendais à plus de monde ?

Je pensais qu’on serait quatre-vingt ! Mais un petit comité c’est bien, ça permet de parler avec tout le monde.

 

Pourrais-tu me décrire une journée type ?

On se lève à 7h30 et on prend le petit-déjeuner. On se prépare et à 8h30 le chantier démarre. À 10h30, on a une pause avec des petits gâteaux, histoire de se reposer un peu. On reprend à 11h. À 12h30 on déjeune. Après, on se repose et le chantier reprend de 14h30 à 17h. Le dîner est à 19h45. Ensuite, il y a des petites animations : on regarde un film, on joue à des jeux de société… C’est une ambiance conviviale !

 

Et pour les repas, qu’est-ce que vous mangez ?

On a un super cuisinier ! On mange plein de choses différentes : des hachis parmentier super bons, pleins de salades, du fromage… Il y a plein de choses, on est gâté ! On mange très bien, je n’ai jamais vu ça !

 

Les travaux sur le chantier sont-ils difficiles ?

Au début, il faut comprendre un peu comment ça fonctionne, mais après il y a des gens qui y arrivent plus ou moins bien. Personnellement, je suis contente, je pense ne pas me débrouiller trop mal pour la taille de pierre ! J’adore ! C’est un peu fatiguant, on n’a pas l’habitude de travailler certains muscles, ça donne des crampes. Mais au bout de quelques jours, on s’habitue.

 

Avez-vous visité la région ?

On a visité le village et un lac. Samedi ou dimanche prochain, on part à Nancy ou Épinal. Je ne connaissais pas trop la région avant de venir. C’est un peu paumé, ça change de Paris. Mais on peut survivre ! Le soir, on voit super bien les étoiles.

 

Qu’ont dit tes parents lorsque tu leur as dit vouloir faire un chantier ?

Ils étaient super contents ! De toute façon, comme c’est dans le cadre de mes études, j’étais obligée de participer à un chantier. Ça change des manuels, c’est sympa de découvrir.