Elizabeth, Cimetière de Montmartre, juillet 2017

Elizabeth, 19 ans, étudiante en architecture, Savigny-le-Temple (77) – Cimetière de Montmartre, juillet 2017.

Je suis en première année d’architecture et c’est la première fois que je participe à un chantier. Je ne voulais pas faire mon premier stage dans un cabinet d’architecte ou une entreprise. Autant faire un stage où je participe activement ! C’est une personne de mon école qui m’a conseillé un chantier de bénévole.

Le chantier de Montmartre est près de chez moi. Je ne sais pas encore dans quelle spécialité me tourner, je découvre la restauration. Je n’ai jamais vraiment baigné dans l’art et l’histoire, mais apprendre m’intéresse.

Le chantier est assez pédagogique, on voit beaucoup de choses et on apprend des termes nouveaux. Au départ, je pensais qu’on allait juste devoir exécuter ce qu’on allait nous demander de faire, sans nous expliquer. Mais en fait, dès que l’on a terminé une tâche, on peut aller parler aux autres bénévoles !

Pour une première expérience, deux semaines de chantier c’est bien. Mais ça ne me dérangerait pas que ce soit plus long !

Travailler dans un cimetière ne me trouble pas particulièrement ! Je ne connaissais pas du tout le cimetière de Montmartre. C’est un cimetière très inhabituel avec des allées, des touristes et des célébrités ! Je ne m’attendais pas à ça ! Les chapelles ressemblent à des bâtiments miniatures. On s’attache à la pierre et ça nous fait presque oublier que ce sont des tombes.

Le midi, les responsables nous donnent un budget pour aller manger ce que l’on veut. On mange tous ensemble, c’est très sympa !

Je suis la plus jeune du groupe mais ça s’est très bien passé, je me suis bien intégrée ! Les gens ont des expériences très différentes, notamment en architecture et art. Cela me permet de voir par où ils en sont passés. Je pense peut-être rester en contact avec quelques bénévoles. Avant de venir, je connaissais déjà une bénévole du groupe, ça me rassurait un peu. Mais finalement je parle à tout le monde !

Les encadrant on su nous apprendre les gestes. Hugues de Bazelaire contrôle notre travail. C’est très pédagogique, il y a une certaine liberté tout en étant encadrés. Ils nous encouragent.

Durant ces deux semaines, j’ai pu parcourir le cimetière. J’aime beaucoup les tombes en cuivre et une petite tombe très originale, en terre cuite. Hugues nous a fait une visite du cimetière, mais même pendant que l’on travaille on aime observer les autres tombes.

J’aimerais bien refaire un chantier, peut-être l’an prochain. Quelque chose de différent. Peu importe où, tant que je découvre des choses !